Le point የተባለ የፈረንሳይ ታዋቂ የዜና ማእከል ዶ/ር አብይ አህመድ በሐምሌ 15 እ.ኤ.አ ከፈረንሳይ ሀገር የ $4 ቢልዮን ዶላር ጦር መሳርያ ግዢ ትዕዛዝ ሰነድ ይፋ አድርገዋል።(ሰነዱን ከታች ያገኙታል)
ጠቅላይ ሚኒስተሩ 12 ራፋልና ሚራዥ የሚባሉ የጦር ጀቶች ፣ 18 ዘመናዊ ሄለኮፕተር ፣ 2 አንቶኖቮች ፣ 10 ድሮን ፣ 1ራዳር ፣ 30 M51 የተባሉ 6000ኪ.ሜ መምዘግዘግ ሚችሉ ኒውክሌር አረር ተሸካሚ ሚሳኤሎች እና 10 UAVs electronics Jaming የራድዮ ሞገድ መጥለፊያ device የያዘ ዝርዘር ሰነድ መሆኑን ታውቃል ። ይህን ተከትሎም ኢትዮጵያ በቀጣይ በአፍሪካ የዘመናዊና በቴክኖሎጂ የታገዘ ጦር ይኖራታል ማለት ነው።
ኢትዮጵያ የፈረንሳይ ስሪት የሆኑ ተዋጊ ጀቶች፣ ሄሊኮፕተሮች፣ ድሮኖች እንዲሁም የኒውክሊየር አረር መሸከም የሚችሉ ሚሳኤሎችን ለማግኘት ፕሬዝደንት ማክሮንን እንደጠየቀች አንድ የፈረንሳይ ሚድያ ዘግቧል!
Le Point የተባለው ሚድያ ባወጣው ዘገባ ጠ/ሚር አብይ አህመድ ጥያቄውን ለፈረንሳዩ መሪ ያቀረቡት ሀምሌ 15 ቀን ሲሆን ዋናው አላማም “የኢትዮጵያን አየር ሀይል ለማዘመን” ታስቦ ነው።
ሶስት ገፅ ባለው የጥያቄው ዶክመንት መሰረትም ኢትዮጵያ ከፈረንሳይ በብድር ለማግኘት ጥያቄ ያቀረበችው 12 ተዋጊ ጀቶች (ራፋሌ እና ሚራዥ የተባሉ)፣ 18 ሄሊኮፕተሮች፣ የኤርባስ ምርት የሆኑ ሁለት የጦር ማጓጓዣ አውሮፕላኖች፣ አስር ድሮኖች፣ ኤሌክትሮኒክ የሬድዮ ሞገድ መዝጊያ መሳርያ እና የኒውክሊየር አረር መሸከም የሚችሉ ሰላሳ M51 ሚሳኤሎችን ነው ተብሏል።
እነዚህ ሚሳኤሎች ስድስት ሺህ ኪ/ሜ መጓዝ የሚችሉ ናቸው የተባለ ሲሆን የዚህ ሚሳኤል ግዥ ላይፈፀም ይችላል የሚል ግምት አለ። ምክንያቱ ደግሞ ሁለቱ ሀገራት የ nuclear non-proliferation ስምምነት ፈራሚ ሀገራት ስለሆኑ
Document Sans Titre du 11/15/2019 – 1766 publié par alpoisson
Ethiopia “ordered” $4Billion worth of French Military Jets, Helicopters, Drones and Electronic Jammers
Eritrea may share the cost.
Ethiopian Prime Minister Abiy Ahmed wants to modernise his old air force and for this, he has sent an official letter to the French president. The information is revealed on Monday in the French weekly Le Point.
The prime minister sent his “shopping list” to President Emmanuel Macron. Abiy Ahmed asked France to help “reinforce the Ethiopian Air Force” by providing, on credit, a sophisticated arsenal detailed on three pages.
This list includes: 12 combat aircraft (including Rafale and Mirage 2000), 18 helicopters and 2 military transport aircraft manufactured by Airbus, 10 Dassault UAVs, electronic jamming systems.
And even more surprising said the French weekly Le Point, thirty M51 missiles with a range of over 6,000 kilometres and nuclear head! A demand for the least extravagant (and illegal) knowing that France and Ethiopia have signed the nuclear non-proliferation treaty. If we refer to the sales prices of previous similar contracts, the bill could exceed 4 billion dollars without the nuclear head.
Officially, France refuses to get involved in this “thorny” issue of M51 missiles as it has forged a strategic partnership with Egypt Al-Sissi, a major buyer of French arms since 2014.
French Journalist Arianne Lavrilleux said on Monday in the program Tout un monde, Ethiopia’s problem is that it does not have the means to afford these weapons. “The prime minister recognised it himself and wrote that he would need a loan for all this equipment.”
She added, “Ethiopia hopes to strengthen its credibility in the Horn of Africa and establish its image of local guardian of peace with international institutions. The country is already present in several UN peacekeeping missions in East Africa. It is also a way to win against its neighbours, major powers like Kenya and Egypt, who do not necessarily see a good eye to the rise of Ethiopia.”
Lavrilleux said, “Addis Ababa would, therefore, buy French arms on credit and it is the French State that would guarantee this loan. “So, if Ethiopia could not repay, the French taxpayer would pay.”
https://amp.lepoint.fr/2347906
La France va-t-elle armer le Prix Nobel de la paix ?
VIDÉO. « Le Point » s’est procuré la (longue) liste de courses du Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, envoyée à l’Élysée : des Rafale, des hélicoptères et des missiles nucléaires.
ar Lavrilleux Ariane
Modifié le 18/11/2019 à 14:32 –
Publié le 17/11/2019 à 15:00 | Le Point.fr
Deux mois avant d’être auréolé du prix Nobel de la paix, le Premier ministre éthiopien s’est fendu d’un courrier à « Son Excellence » le président Emmanuel Macron. Le 22 juillet 2019, Abiy Ahmed demande à la France de l’aider « à renforcer l’armée de l’air éthiopienne » en lui fournissant, à crédit, un arsenal de pointe détaillé sur trois pages. Cette liste comprend : 12 avions de combat (dont des Rafale et des Mirage 2000), 18 hélicoptères et 2 avions de transport militaire fabriqués par Airbus, 10 drones Dassault, des systèmes de brouillage électronique et, encore plus surprenant, une trentaine de missiles M51 d’une portée de plus de 6 000 kilomètres… et à tête nucléaire ! Une demande pour le moins extravagante (et illégale) sachant que la France comme l’Éthiopie ont signé le traité de non-prolifération nucléaire.
Pour le reste, la France a, certes, entériné un nouveau partenariat de défense en mars 2019, mais personne ne s’attendait à un tel appétit militaire et formalisé aussi rapidement de la part de l’un des pays les plus pauvres de la planète. Si l’on se réfère aux prix de vente de précédents contrats similaires, la facture pourrait dépasser les 4 milliards d’euros*.
En visite à Addis-Abeba au printemps dernier, l’objectif d’Emmanuel Macron était de développer le commerce accaparé aujourd’hui par la Chine et de développer des forces navales (qui ont disparu après la scission et l’indépendance de l’Érythrée), écrit le journaliste du Point Patrick Forestier. « Cette coopération avec la France n’est pas de court terme, elle est stratégique, elle est ancienne et elle peut aller bien au-delà des forces navales », avait alors annoncé Abiy Ahmed. Tout est dans le « au-delà ». Si l’ex-militaire devenu Premier ministre rêve des mêmes missiles que ceux des sous-marins nucléaires français, son pays n’a plus d’accès à la mer rouge depuis 1993. Comme le laisse penser sa liste de courses, sa priorité est d’abord de redorer le blason de son armée de l’air, à bout de souffle et « vieille de 90 ans ».
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Leader de l’Afrique de l’Est…
À l’international, le leadership d’« Abiy » impressionne. Un an après l’accord de paix avec l’ennemi érythréen de 60 ans, le Premier ministre s’est imposé comme médiateur au Soudan pour faciliter la transition démocratique en cours. Mais, dans la région, tous ne voient pas d’un bon œil cette renaissance géopolitique.
L’Égypte, en particulier, s’inquiète de l’entêtement éthiopien à vouloir remplir au plus vite son futur barrage (« Renaissance »), sans se soucier des conséquences dramatiques sur le débit du Nil irriguant 90 % des champs égyptiens. En pleine crise diplomatique, le Premier ministre éthiopien avait déclaré en octobre dernier : « Si nous devons entrer en guerre, nous pouvons mobiliser des millions de personnes pour défendre le barrage. » Depuis l’intervention d’une médiation américaine début novembre, les tensions sont redescendues d’un cran, mais le différend est loin d’être résolu.
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Officiellement, la France refuse de s’impliquer dans ce dossier épineux, d’autant qu’elle a noué un partenariat stratégique avec l’Égypte d’Al-Sissi, l’un des principaux acheteurs d’armements français depuis 2014. Mais des Rafale avec le drapeau éthiopien pourraient gripper cette relation franco-égyptienne. « Les Égyptiens le prendraient mal, car nous sommes plus qu’en concurrence avec les Éthiopiens, qui ont tout fait pour aboutir au blocage de la voie diplomatique », estime Tewfik Aclimandos, professeur à l’université du Caire et fin connaisseur de l’état-major égyptien.
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En modernisant son aviation, « l’Éthiopie veut réaffirmer son statut de puissance régionale, vis-à-vis de ses voisins un peu plus sceptiques, comme le Kenya et l’Égypte, ou encore la Somalie », explique Sabine Planel, de l’Institut de recherche pour le développement (IRD). Selon cette spécialiste du pays, ces ambitions militaires ne sont néanmoins pas contradictoires avec son image de stabilisatrice régionale, puisque, en « se dotant d’un arsenal militaire, l’Éthiopie renforce sa crédibilité dans la région en tant que gardienne locale de la paix et se présente comme un rempart contre les mouvances djihadistes présentes dans la Corne de l’Afrique ».
… au bord de l’implosion interne
Les soldats éthiopiens participent déjà à plusieurs missions de maintien de la paix en Somalie, Soudan et Soudan du Sud. Dans des zones où les organisations internationales tendent de plus en plus à déléguer leurs interventions à des acteurs locaux, l’Éthiopie entend « adapter son armée à de futures opérations et à une force de dissuasion régionale motrice d’interventions conjointes dans le cadre de l’ONU », précise un analyste défense de la région qui souhaite rester anonyme et assure que l’Éthiopie s’est aussi tournée vers les États-Unis, la Russie et l’Italie pour renforcer son arsenal.
Ce rôle de gendarme régional tranche avec son incapacité à gérer ses propres tensions intérieures. En novembre dernier, 86 personnes ont été tuées dans des manifestations surgies à l’appel d’un opposant politique. « L’Éthiopie est au bord de l’implosion interne. Une restructuration plus globale du secteur militaire (dans l’hypothèse où les hommes suivraient les armes, et quand bien même cela serait financé sur d’autres budgets) favoriserait sans doute une résolution autoritaire et violente de la crise actuelle. Tout renforcement de ce secteur dans une situation de crise doit être surveillé avec beaucoup d’attention » prévient Sabine Planel.
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Endettée, l’Éthiopie en a-t-elle les moyens ?
Au-delà des considérations politiques, l’Éthiopie pourrait-elle rembourser l’État français ? Dans la lettre envoyée à Emmanuel Macron, le Premier ministre reconnaît lui-même son « manque criant de devises étrangères » et sollicite un prêt afin « d’être livré dans une courte période de temps ». Le service communication de l’Élysée assure au Point que « l’accord signé en mars dernier ouvre la voie à des coopérations sectorielles dans le domaine de la marine et de l’armée de l’air », mais que la France « n’en est pas à ce niveau de discussion ».
Avec une dette publique qui s’élève à 61 %, selon la Banque mondiale, ce pays de 110 millions d’habitants accumule déjà les emprunts étrangers. Entre 2006 et 2015, la Chine lui a prêté 13 milliards de dollars, en échange de l’octroi de licences pour des projets d’investissements. En juin 2018, la banque centrale éthiopienne a reçu un milliard de dollars des Émirats arabes unis, qui auraient joué un rôle dans le rapprochement entre l’Éthiopie et l’Érythrée, où se situe leur base arrière dans leur guerre menée au Yémen. Deux autres milliards de dollars émiratis vont, par ailleurs, financer des investissements en Éthiopie, vue par le prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed Ben Zayed, comme un pivot de sa politique d’expansion et d’influence en Afrique.
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